Cette première adaptation du roman de Gaston Leroux pour le cinéma est de loin la meilleure. Lon Chaney, surnommé « l’Homme aux Mille Visages » pour sa capacité à se métamorphoser d’un rôle à l’autre, exécute ici, sous un maquillage extraordinaire, l’une de ses meilleures performances.

En ciné-concert dimanche 15 avril à 17h
Les musiciens :
Daniel Paboeuf - Saxophones
Régïs Boulard - Batterie
David Euverte - Claviers
Christian Paboeuf - hautbois, flûtes à bec baroque alto et petite basse, vibraphone midi, séquences.
Tarifs ciné-concert (sur réservation au 04 42 26 81 82) : Normal 15 € / Réduit (étudiants…) 12 € / Institut de l’image 8 €

Une jolie comédie fantastique, typiquement britannique, réalisée par le pourtant très français (malgré des exils en Angleterre puis aux Etats-Unis pendant la guerre) René Clair, plus connu pour avoir réalisé La Beauté du diable avec Michel Simon et Gérard Philippe.

Ce film à sketchs (dont deux histoires de fantômes), l’un des classiques du cinéma fantastique anglais, est l’un des dix films d’« horreur » préférés de Martin Scorsese.

Un film mélancolique sur la fuite du temps et l’amour fou. « S’il suffit de croire aux fantômes pour qu’ils existent, dépêchons-nous d’accorder à ce film et à ses personnages toute la crédulité qu’ils méritent. » (Alissa Wenz, Critikat.com)

« Un des plus beaux films du monde. »

Un film de vampire dans un cycle de films sur les fantômes ? Eh bien oui car, comme l’indique le titre du film d’Herzog, Nosferatu est, par bien des aspects, une figure éminemment fantomatique… un clin d’œil également à la présence à Aix du dessinateur Philippe Druillet pour les Rencontres du 9e Art.

Une idée simple et géniale (un brouillard hanté), un décor somptueux (la côte californienne), un scénario qui évoque Les Oiseaux d’Hitchcock, s’inspire des EC Comics, et cite Edgar Allan Poe et H. P. Lovecraft : John Carpenter au sommet de son art.

Difficile de faire un cycle de films sur les fantômes sans le classique de Stanley Kubrick, une terrifiante histoire d’hôtel hanté imaginée par Stephen King. Déjà programmé en septembre pour la rétrospective Kubrick, Shining est de retour pour quelques séances de rattrapage…

Film de fantôme en négatif, Les Autres et son réalisateur Alejandro Amenabar marquent le renouveau du cinéma fantastique espagnol, qui avec le cinéma japonais propose actuellement les plus beaux specimens de revenants sur grand écran.

« Nakata est le digne héritier du Robert Wise de La Maison du diable ou du Jacques Tourneur de La Féline. Il possède un art de l’ellipse, une force de conviction, une croyance dans le pouvoir de sa mise en scène qui forcent l’admiration. Dark Water est un film horrible, ce qui constitue, une fois n’est pas coutume, une bonne raison d’aller le voir. »

Entre le film fantastique et le mélodrame, L’Orphelinat est l’une des belles réussites (et également le plus grand succès) du jeune cinéma espagnol.

« C’est un film qui revient de loin, d’une période presque oubliée, dont ne parviennent plus guère que des fantômes. Le scénario fut écrit en 1952, au sortir de la seconde guerre mondiale, puis laissé de côté pendant près de soixante ans. Il aura fallu que Manoel de Oliveira souffle sa centième bougie pour qu’il s’en saisisse et décide d’en faire un film. »