À partir du début du mois de juin, la salle Armand Lunel sera équipée d’un projecteur numérique, qui ne remplacera pas pour autant la pellicule puisque l’Institut de l’image non seulement garde son projecteur 35 mm, mais continuera à proposer à son public les films sur support pellicule autant que possible. Argentique et numérique vont donc cohabiter et nous préciserons, à titre indicatif, le support sur lequel chaque film sera montré. Par exemple, pour cette programmation d’été, Lame de fond de Minnelli sera en pellicule (35 mm), tandis que L’Assassin d’Elio Petri sera en DCP (Digital Cinema Package, l’actuel format numérique). D’un côté, la densité et la finesse du grain de la pellicule, avec aussi ses défauts éventuels dûs à l’usure (rayures, collures…) ; de l’autre la « propreté » du numérique, plus stable, supposé inaltérable (jusqu’à preuve du contraire), mais aussi plus froid et moins profond… cette programmation sera l’occasion de vous faire votre propre opinion sur le sujet, avec les rééditions récentes de films signés Robert Altman, Robert Aldrich, Elio Petri, ou encore avec Marilyn Monroe en copies neuves, et également le dernier film d’Abel Ferrara en exclusivité à Aix.