Précédé par Les Mistons (1958, 17 min) mardi 14 janvier à 20h30.
« François Truffaut (…) fut d’abord un cinéphile ardent et un brillant polémiste au sein des Cahiers du cinéma. Contre la Qualité française et à l’origine de la politique des auteurs, il se reconnaîtra deux maîtres : Renoir et Hitchcock. Exemple parfait de cet « auteur » qu’il appelait de ses voeux, il conquiert son indépendance et choisit librement ses sujets autour de quelques thèmes obsessionnels : les femmes, les livres, l’enfance, la mort. (…) Il crée des films d’une sincérité absolue, où la vie, toujours préférée à la perfection technique, palpite. Qui ne s’est pas un moment reconnu dans la saga d’Antoine Doinel, amoureux transi de Baisers volés et séducteur maladroit de Domicile conjugal ? Qui n’a pas été troublé par le trio de Jules et Jim, mené par une éblouissante Jeanne Moreau ? Qui a oublié le couple Deneuve-Depardieu dans Le Dernier Métro ou l’interprétation incandescente de Fanny Ardant dans La Femme d’à côté ? Pour Truffaut, le cinéma pouvait être plus important que la vie, et c’est cette passion que ses films continuent à transmettre aujourd’hui. »
Antoine Doinel a une enfance turbulente. Il ment à ses parents, indifférents à son sort, vole, fugue. Son seul réconfort : il fait les quatre cents coups avec son ami René. Un jour, la police s’en mêle…
Précédé par Les Mistons (1958, 17 min) mardi 14 janvier à 20h30.
Charlie Kohler, pianiste dans un petit bar, commence à avoir des ennuis lorsque deux gangsters s’en prennent à son frère qui se réfugie sur son lieu de travail. Dans le même temps, Léna, la serveuse est amoureuse de Charlie alors que ce dernier cache un sombre passé auquel la jeune femme va tenter de le soustraire.
Paris, dans les années 1900 : Jules, allemand et Jim, français, deux amis artistes, sont épris de la même femme, Catherine. C’est Jules qui épouse Catherine. La guerre les sépare. Ils se retrouvent en 1918. Catherine n’aime plus Jules et tombe amoureuse de Jim.
Au cours d’un voyage à Lisbonne, où il doit donner une conférence sur Balzac, Pierre Lachenay s’éprend de Nicole, une hôtesse de l’air. Lorsque son épouse Franca apprend cette liaison, Pierre décide de divorcer.
Une jeune femme voit, le jour de ses noces, son mari abattu par une balle tirée d’on ne sait où. Elle entreprend de se venger.
Après son service militaire, Antoine Doinel, toujours amoureux de Christine Darbon, cherche un emploi. Après s’être fait renvoyer d’un travail de veilleur de nuit, il est engagé dans une agence de détective privé où on lui confie une mission dans un magasin de chaussures…
Film précédé par le court-métrage de Yann Dedet Quand je serai jeune (17 min) samedi 18 janvier à 14h. Séance présentée par Yann Dedet.
Antoine Doinel a finalement épousé Christine Darbon. Le jeune homme est embauché dans une entreprise d’hydraulique après avoir quitté son travail de teinturier pour fleurs. Peu de temps après, il rencontre Kyoko, une Japonaise avec qui il trompe Christine alors que celle-ci vient de mettre au monde leur fils Alphonse.
Anne, une jeune Anglaise, rencontre Claude qu’elle présente à sa soeur Muriel. Après deux années où le trio mêne une vie faite de complicité et de bonheur partagé, Anne et Muriel s’éprennent toutes deux de leur compagnon.
Présenté par Yann Dedet (monteur) samedi 18 janvier à 20h30.
Yann Dedet a réalisé le montage de plusieurs films de Truffaut, mais il a aussi travaillé avec Maurice Pialat, Philippe Garrel, ou encore Jean-François Stévenin et Patrick Grandperret. Il est également réalisateur, notamment de plusieurs documentaires au Japon.
Aux studios de la Victorine à Nice, Ferrand, un cinéaste français, commence son nouveau film. C’est le début de multiples péripéties : entre les aléas du tournage, les caprices des stars, leurs problèmes sentimentaux et la pression exercée par le producteur… Ferrand se demande s’il arrivera à terminer son film…
Suivi d’une rencontre avec Yann Dedet samedi 18 janvier à 16h30. Séance suivie d’un pot au bistrot Méjanes.
Bertrand Morane est ce que l’on appelle un homme à femmes dans toute sa splendeur. Il collectionne les conquêtes tel un besoin vital. L’univers d’amour et de séduction de Bertrand anime toute son existence à tel point qu’un jour, il décide de relater toutes ses histoires dans un roman.
Huit ans après leur mariage, Antoine et Christine se quittent en bons termes et toujours liés par leur fils Alphonse. Devenu romancier, Antoine profite de son célibat pour retrouver Colette, son premier amour mais il fait aussi la rencontre de Sabine, une vendeuse dans un magasin de disques.
Sous l’occupation allemande, à Paris. Marion Steiner dirige le théâtre Montmartre que son mari, juif, lui a confié tandis qu’il continue d’en diriger secrètement la mise en scène depuis sa cachette dans les sous-sols. Marion doit affronter la surveillance de la censure nazie, cohabiter avec le nouveau metteur en scène, et porter le lourd fardeau d’une troupe aux existences compliquées et aux caractères difficiles…
Ayant autrefois vécu des amours ombrageuses, Bernard et Mathilde, par le plus pur des hasards, se trouvent être voisins. Même s’ils sont tous les deux mariés, leurs destins se croisent à nouveau.
Une femme et son amant sont assassinés. Le mari, Julien Vercel, suspect n°1, decide de s’enfuir et de se cacher quelque temps. Sa secrétaire, Barbara Becker, éprise de son patron, mène sa propre enquête.
Rendez-vous « cinéma et littérature » jeudi 23 janvier à 14h15 autour de Vivement dimanche ! (adapté d’un roman noir de Charles Williams).
Le principe est celui d’un rendez-vous avec des acteurs de l’écriture et du cinéma (réalisateurs, scénaristes, critiques, éditeurs, chercheurs…) en focalisant la réflexion sur les particularités et spécificités de l’adaptation, de la transposition etc.
Ce premier rendez-vous sera animé par Thierry Millet (Université d’Aix-Marseille).