Samedi 8 novembre à 16h (séance unique). Film précédé par une conférence de Pierre-Yves Manchon, historien (45 min environ)
En partenariat avec la bibliothèque Méjanes.
Tarif unique : 3,50 €
L’Institut de l’image s’associe à l’événement national que constitue le centenaire de la guerre de 14-18, tant le cinéma n’a eu de cesse de représenter ce conflit. L’évolution de sa représentation à l’écran a suivi ou parfois devancé les thèses des historiens. Choc de l’horreur, mise en scène patriotique, ou vision pacifiste, autant de manières d’observer la grande guerre et de l’interroger. De nombreux invités viendront accompagner cette rétrospective, le scénariste de Bande-Dessinée Kris, et les historiens Jean-Pierre Rioux et Pierre-Yves Manchon, qui présentera plusieurs films tout au long de cette programmation. Un ciné-concert exceptionnel sera proposé, avec la grande fresque Verdun, visons d’histoire.
(Image ci-dessus : À l’Ouest rien de nouveau)
Dans un camp militaire, de nouvelles recrues s’entraînent avant de partir à la guerre en France. L’entraînement est épuisant pour Charlot…
Samedi 8 novembre à 16h (séance unique). Film précédé par une conférence de Pierre-Yves Manchon, historien (45 min environ)
En partenariat avec la bibliothèque Méjanes.
Tarif unique : 3,50 €
Pour célébrer le 10e anniversaire de l’Armistice, Léon Poirier reconstitue la bataille de Verdun avec des soldats qui y ont participé. Un film épique et pacifiste, où les personnages sont plutôt des figures symboliques : le soldat français, le soldat allemand, la mère, la jeune fille, l’intellectuel…
Ciné-concert dimanche 9 novembre à 15h, avec au piano Hakim Bentchouala-Golobitch – partition originale écrite par André Petiot. Séance introduite par Pierre-Yves Manchon.
Film restauré en 2006 par la Cinémathèque de Toulouse avec le soutien de la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma.
Séance organisée en partenariat avec la Direction de la Culture de la Ville d’Aix-en-Provence.
Tarif unique : 3,50 €
En 1917, Jack et David s’engagent comme pilotes dans l’US Air Force pour combattre en Europe, où ils deviennent amis…
Les Ailes est le film de toutes les démesures. Wellman semble voir le monde depuis le cockpit d’un avion. Cette production est l’une des plus gigantesques du muet : des milliers de figurants, 160 avions, des dizaines de caméras, 23 caméramen, 2 millions de dollars (dont des aides de l’État) ont été employés durant 9 mois de tournage…
La vie et la mort de quatre fantassins allemands sur le front français lors des derniers mois de la Grande Guerre…
Premier film sonore de Pabst. De puissantes images épiques et lyriques mettent l’accent sur l’horreur de la guerre dans une oeuvre pacifiste.
Jeudi 6 novembre à 14h30 séance « cinéma et littérature » avec le scénariste de bande-dessinée Kris, auteur de Notre Mère la guerre (éd. Futuropolis)
De jeunes soldats allemands se retrouvent confrontés aux horreurs de la Première Guerre mondiale, qui ébranlent toutes leurs convictions…
À sa sortie en 1930, le film de Milestone connaît un succès phénoménal, dans la foulée de celui du roman (un des grands best-seller du XXe siècle), le premier d’Erich Maria Remarque, un jeune ancien combattant.
Présenté par Jean-Pierre Rioux, historien, jeudi 6 novembre à 20h30 (en partenariat avec le Centre Franco-Allemand).
Dans l’exaltation du début de la guerre, Demachy, étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Il rencontre Sulphart, Bréval, Bouffioux et les autres, autrefois ouvrier, boulanger, cuisinier, et désormais soldats…
Bernard ne filma que des anciens combattants, reconstitua les batailles en Champagne "dans les ruines du fort de la Pompelle et dans les chaos du Mont Cornillet", exhumant souvent les corps mutilés d’anciens soldats morts là, dans les tranchées de la Grande Guerre.
Présenté par Pierre-Yves Manchon mercredi 12 novembre à 20h30
Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret…
« Là où Hollywood n’aurait pu produire qu’un film de genre (…) Renoir, lui, se concentre sur ses personnages et les idéaux qu’ils véhiculent. Aux combats, le cinéaste préfère la guerre des mondes et des classes. »
L’Afrique en 1915. Charlie Allnut, américain, transporte sur son bateau "l’African Queen" toutes sortes de marchandises qu’il distribue dans les villages. Il prévient le révérend Sawyer et sa soeur Rose, tous deux sujets britanniques, de l’approche des troupes allemandes…
Un grand classique du film d’aventures sur fond de Première Guerre mondiale.
1916. Sur le front italien, un jeune lieutenant idéaliste, convaincu du bien fondé de la guerre, découvre l’absurdité et l’horreur du conflit en participant à l’attaque de l’armée italienne pour reprendre le contrôle de la colline de Montefiore…
Présenté par Pierre-Yves Manchon samedi 22 novembre à 14h
Le premier jour de la Première Guerre mondiale, un jeune engagé volontaire américain est touché par un obus. Amputé des quatre membres, aveugle, sourd et muet, il est cruellement maintenu en vie par les médecins. Il n’a plus que son cerveau pour se souvenir et rêver…
« En adaptant son propre roman (écrit en 1939) à l’écran, Trumbo signe un pamphlet antimilitariste et pacifiste – mais aussi un plaidoyer pour la mort assistée – rendu bouleversant par le sort atroce de son personnage principal. »