« Sans retour possible » : ces trois mots barrent les papiers d’identité des arméniens partis de Turquie après les massacres de 1915. Ceux qui pouvaient raconter sont ceux qui l’ont vécu. Ils avaient entre 6 et 20 ans lors de la grande dispersion de 1915. Jacques Kébadian et Serge Avédikian les ont rencontrés à peu près dans tous les quartiers arméniens qui se sont constitués dès 1922 à leur arrivée en France. Les survivants de l’exode ont aujourd’hui près de 80 ans. Il était urgent de recueillir les témoignages de ces mémoires vivantes.
En présence de Jacques Kébadian mardi 9 juin à 18h