À l’occasion de l’année du Japon à Aix, et après Miyazaki et le Studio Ghibli, une programmation différente des « Classiques du cinéma japonais », proposés par l’Institut de l’image en 2006 pour la venue à Aix de Kenzaburo Oé. Justement moins « classique », peut-être, ce petit panorama tente de mettre en relief la manière dont quelques grands cinéastes filment ou ont filmé la société japonaise dont ils sont – ou furent – les observateurs attentifs. D’Ozu à Kore-eda, d’Oshima (dont 3 films rares ressortent en copies restaurées) à Kiyoshi Kurosawa, de Kaneto Shindo à Naomi Kawase, d’une petite maison de la banlieue tokyoïte à une autre, d’île en île, les mêmes êtres fragiles se débattent au milieu de forces qui les dépassent – éléments naturels, pressions sociales, etc. – et tentent de trouver un sens à leur vie, leur place dans la société, et dans le monde qui les entoure.
Photo ci-dessus : Le Petit garçon (Nagisa Oshima)