L’Impossible Monsieur bébé est également programmé dans le cadre du Ciné des jeunes mercredi 21 décembre à 14h30 (tarif unique 4 € pour petits et grands)
L’Institut de l’image n’avait curieusement jamais consacré de rétrospective à l’un des plus grands cinéastes américains, Howard Hawks. C’est désormais chose faite, avec ce cycle de 10 films qui déclinent la plupart des genres (manque le film noir, Le Grand sommeil ayant été programmé récemment ici, à l’occasion d’une rétrospective Humphrey Bogart) dans lesquels le cinéaste s’est brillamment illustré. Si Rio Bravo et La Captive aux yeux clairs tendraient à placer Hawks aux côtés de John Ford au panthéon des plus grands réalisateurs de western, L’Impossible Mr Bébé, Allez coucher ailleurs ! ou La Dame du vendredi l’installent aussi d’emblée parmi les plus grands de la comédie. Seuls les anges ont des ailes restera à jamais comme l’un des plus beaux films d’aventure produits par Hollywood, et que dire des Hommes préfèrent les blondes, joyau de la comédie musicale où Marilyn Monroe brille de mille feux ? Autant de films à voir et à revoir en famille, et à admirer dans leur évidente beauté.
L’extravagante Susan, accompagnée de son léopard apprivoisé et de son petit chien amateur d’os géants, vient semer la panique dans la vie tranquille d’un paléontologue…
L’Impossible Monsieur bébé est également programmé dans le cadre du Ciné des jeunes mercredi 21 décembre à 14h30 (tarif unique 4 € pour petits et grands)
Barranca, un port bananier au pied de la cordillère des Andes. Un petit groupe d’aviateurs prend de gros risques pour assurer le transport du courrier. Geoff Carter, qui dirige cette équipe de casse-cous, ne voit pas d’un très bon œil l’arrivée d’une jeune et jolie danseuse de music-hall, Bonnie Lee…
"Ce qui fait de ce film-ci un des plus beaux, c’est d’une part l’alchimie entre Cary Grant et Jean Arthur, tous deux virils et félins à la fois, mix irrésistible d’attributs féminins et masculins, d’autre part la radicale effervescence des enjeux dramatiques. On en rit mais la mort rôde, et plus elle enserre les personnages de sa sournoise étreinte, plus ceux-ci se doivent de la braver pour s’en dégager."
Pour récupérer sa femme, qui veut divorcer, le rédacteur en chef d’un grand quotidien l’envoie réaliser un reportage insensé : interviewer un condamné à mort…
Une comédie au débit de mitraillette : les répliques fusent à une vitesse rarement atteinte dans l’histoire du cinéma !
Durant la première guerre mondiale, un fermier américain se convertit d’abord au pacifisme, puis part combattre sur le front européen…
« On pourrait considérer Sergent York comme un film moralisateur, dictant la nécessité des États-Unis à s’engager dans la nouvelle guerre européenne déclenchée en 1939. (…) Mais il est judicieux, a posteriori, de voir (…) une autre dimension, plus hawksienne : car le film est pour moitié construit autour de la "révélation" de York et ses combats intérieurs, sa lente évolution vers une meilleure compréhension de l’homme, et surtout, de lui-même… »
Dans l’Allemagne occupée d’après-guerre, un capitaine de l’armée française, Henri Rochard, part en mission avec la jeune américaine Catherine Gates qui lui sert d’assistante. Après de nombreuses chamailleries, les deux jeunes gens réalisent qu’ils sont amoureux et se marient… mais les choses se compliquent lorsqu’il s’agit pour Henri de partir aux Etats-Unis avec sa femme…
Le cinéma d’Howard Hawks a toujours su proposer de grands personnages féminins, tant dans ses westerns que dans ses comédies. Allez coucher ailleurs ! n’échappe pas à cette règle, et raconte en jouant admirablement avec les stéréotypes comment un homme, pour se marier, doit d’abord devenir une femme !
Deux aventuriers se joignent à une expédition qui doit traverser un dangereux et vaste territoire pour rejoindre les « Pieds-Noirs ». Une bande de marchands de fourrures décide d’attaquer l’expédition…
Considéré par certains comme l’un des plus beaux films d’Howard Hawks, La Captive… est un western atypique et mélancolique.
Blonde ou brune, Dorothy et Lorelei, danseuses de cabaret, sont aussi dangereuses l’une que l’autre pour les hommes qui les approchent d’un peu trop près…
« Nulle trace de sentimentalisme, de romantisme ou de nostalgie (…) dans ce film dont chaque scène porte la signature de son auteur (…). La modernité des Hommes préfèrent les blondes tient dans son approche satirique et même caricaturale, son esthétique de « cartoon » qui annoncent les comédies délirantes de Frank Tashlin ou Blake Edwards… »
Le shérif de Rio Bravo, John T. Chance, arrête le frère de l’homme le plus puissant de la région. Retranché dans la prison, il n’a pour alliés qu’un adjoint ivrogne, un vieillard boiteux, un gamin et une joueuse de poker, et contre lui une armée de tueurs…
Rio Bravo est au western ce que Les hommes préfèrent les blondes est à la comédie musicale : la quintessence d’un genre.
Vendeur dans un magasin de sport, réputé pour ses connaissances sur l’art de la pêche, Roger Willoughby est envoyé par son directeur pour prendre part à un grand concours sur le lac de Wakapooge, alors qu’il déteste en réalité le poisson…
« Comédie méconnue mais pourtant tonitruante, Le Sport favori… ne cesse de rejouer la guerre des sexes à la défaveur de la gente masculine, malicieusement humiliée du début à la fin. »
Cole Thornton arrive à El Dorado afin d’honorer un contrat qui le lie au propriétaire terrien Bart Jason, qui veut s’emparer des sources d’eau d’une autre grande famille de la région. Prévenu par son ami, le shérif Harrah, qu’il va travailler pour une crapule, Thornton refuse le travail et rend son argent à Jason…
Avant-dernier film réalisé par Hawks, El Dorado est à la fois une suite et un remake de Rio Bravo, avec un superbe Robert Mitchum en lieu et place de Dean Martin.