L’un des premiers grands classiques de la S.F., en même temps qu’un film phare de l’expressionnisme allemand.
Séance de rattrapage mercredi 27 avril à 20h30 !
L’Institut de l’image propose au mois d’avril d’explorer la « planète science-fiction », à travers quelques-uns des films qui ont donné au cinéma de S.F. ses images les plus marquantes.
Robots et androïdes, intelligence artificielle, manipulations génétiques, sociétés futuristes, voyages dans le temps ou dans l’espace infini… la littérature, puis le cinéma et la bande-dessinée, ont très tôt tenté d’imaginer les possibles futurs de l’humanité, d’anticiper son évolution et ses technologies, d’élaborer des utopies ou au contraire d’évoquer de terribles visions de fin du monde, ces dernières ayant désormais les faveurs de notre époque inquiète et tourmentée. Un genre, la Science-fiction moderne, est né avec la fin du XIXe siècle, la révolution industrielle et les romans de Jules Verne et de H. G. Wells. Ce dernier n’avait-il pas imaginé dès 1898, avec La Guerre des mondes, l’une de ces fables d’invasion extra-terrestre si prisées par les auteurs et scénaristes d’aujourd’hui ? Les histoires restent les mêmes, mais les technologies évoluent au fur et à mesure que la réalité dépasse la fiction et que le futur devient passé. Car la S.F., c’était déjà demain…
Photo ci-dessus : Blade Runner de Ridley Scott
Des ouvriers travaillent dans les souterrains d’une fabuleuse métropole de l’an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte…
L’un des premiers grands classiques de la S.F., en même temps qu’un film phare de l’expressionnisme allemand.
Séance de rattrapage mercredi 27 avril à 20h30 !
Tandis que les apparitions de soucoupes volantes se multiplient à travers le monde, un éminent scientifique capte le message de l’une d’elles. Il annonce l’invasion imminente de la Terre…
De la science-fiction « rétro » du plus bel effet , avec des effets spéciaux du grand Ray Harryhausen.
Soirée « invasions extra-terrestres » samedi 2 avril à 18h30 (avec les Rencontres du 9e Art)
Après la Troisième Guerre mondiale, des scientifiques cherchent à ouvrir un corridor temporel afin d’ "appeler le passé et l’avenir au secours du présent"… un homme est choisi pour voyager dans le passé…
Film programmé avec La Brûlure de mille soleils de Pierre Kast, pour un double-programme de science-fiction poétique / hommage à Chris Marker.
Un astronaute du futur découvre une galaxie encore inconnue, étrangement semblable à la nôtre, au cours d’un voyage intersidéral…
Inspiré par l’oeuvre de Charles Fourier, l’inventeur du phalanstère, et par des peintures du Portugais Eduardo Luiz, La Brûlure… est une fable amoureuse et une invitation à l’utopie.
Le film est diffusé avec La Jetée de Chris Marker.
Pendant la Guerre froide, les États-Unis et l’URSS s’affrontent aussi sur le plan scientifique. Un chercheur découvre une méthode permettant de miniaturiser les objets, mais il est victime d’un attentat et tombe dans le coma. Un groupe de scientifiques américains miniaturise un sous-marin et pénètre dans son corps afin de le sauver…
L’un des premiers films de science-fiction adulte et ambitieux ayant bénéficié d’importants moyens financiers (trois ans avant le 2001 de Kubrick), réalisé par le touche-à-tout Richard Fleischer (20 000 lieues sous les mers).
Des astronautes échouent sur une planète inconnue, dont les habitants vivent à l’état sauvage. Ils découvrent alors que dans ce monde à l’envers, les êtres civilisés sont les singes, qui traitent les hommes comme des animaux…
Jeudi 21 avril à 14h séance suivie d’une intervention de Philippe Fadde : « Les différentes mises en scène du Temps dans La Planète des singes »
Les films de science-fiction ont sans cesse questionné notre époque. Utilisant la thématique du Temps dans toutes ses dimensions : scientifique, historique, politique, esthétique, philosophique, La Planète des singes souligne tantôt avec malice, tantôt avec force les différents paradoxes d’une humanité qui cherche à comprendre ce que doit être la place des hommes au cœur de l’univers.
Philippe Fadde est professeur d’Histoire au Lycée Mongrand, chargé de mission cinéma dans le cadre du Plan académique de Formation. Il participe à diverses revues, anime des tables rondes et donne aussi des conférences sur la bande dessinée et le cinéma de genre.
À l’aube de l’humanité, des primates se réveillent un matin à l’ombre d’un grand monolithe noir. L’un d’eux a alors l’idée d’utiliser un os comme une arme. Ellipse. En 2001, on découvre enfoui sur la lune le même monolithe qui émet des signaux vers Jupiter…
LE classique du cinéma de S.F., une fable philosophique qui révolutionna le cinéma en son temps.
Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d’un vaisseau, les répliquants, androïdes d’apparence humaine, sont déclarés hors la loi. Quatre d’entre eux parviennent à s’échapper et à gagner Los Angeles où un « blade runner » est chargé de les traquer et les éliminer…
Le film-culte de Ridley Scott dans sa dernière version, une vision sombre d’un futur désormais très proche.
Durant l’hiver 1982, dans une base scientifique de l’Antarctique, douze hommes sont confrontés à une créature extra-terrestre qui pour s’adapter à son environnement et survivre imite toute forme de vie à son contact…
Une œuvre terrifiante, à la croisée de l’horreur et de la science-fiction, signée John Carpenter, le maître du genre.
Présenté par Sébastien Clerget, programmateur à l’Institut de l’image, vendredi 8 avril à 21h15
En 1984, le monde est divisé en trois parties : l’Océania, l’Estasia et l’Eurasia. Ces trois nations sont en guerre. Winston, un simple employé au service de Big Brother (Océania), va commettre un crime par la pensée et vivre un amour avec une jeune femme…
« 1984, c’est vrai, n’est pas un film plaisant. La question n’est pas de savoir si on l’aime ou pas. Mais, indubitablement, c’est un film qu’il fallait réaliser. En 1984. »
L’empereur Shaddam IV règne sur l’univers. Se sentant menacé par le pouvoir mystérieux des Atréides de la planète Dune, il extermine ce peuple fier et valeureux. Paul, héritier des Atréides, échappe au massacre…
Pour son 3e long métrage, David Lynch relève le défi d’adapter Dune et signe une œuvre personnelle malgré ses imperfections. Un space-opera épicé !
Présenté par Guy Astic, directeur des éditions Rouge Profond et enseignant en cinéma, samedi 23 avril à 20h (séance unique)
Un cyborg est envoyé du futur pour assassiner la mère du sauveur de l’humanité avant même la conception de celui-ci, afin d’empêcher sa naissance…
Le premier volet de la saga Terminator est une série B débordante d’énergie et d’inventivité, où se mêlent quelques grands thèmes de la science-fiction : cybernétique, voyage dans le temps, fin du monde…
Présenté par Guy Astic vendredi 8 avril à 18h30
Dans le futur, un nouveau traitement psychothérapeutique a été inventé. Grâce à une machine, il est possible de rentrer dans les rêves des patients, et de les enregistrer afin de sonder les tréfonds de la pensée et de l’inconscient…
« Dans cette explosion visuelle, où la technique en trois dimensions permet d’aller encore plus loin pour structurer un espace qui se déstructure en permanence, l’invention et la virtuosité technique placent l’auteur parmi les plus grands du genre. »
Un docker divorcé tente de sauver ses enfants d’une attaque extra-terrestre menée par des « intellects froids et hostiles »…
Une spectaculaire adaptation et modernisation du classique de H.G. Wells. Orson Welles s’était rendu célèbre en 1938 en adaptant le livre à la radio, semant un vent de panique à travers les États-Unis.
Soirée « invasions extra-terrestres » samedi 2 avril à 20h30 (avec les Rencontres du 9e Art)
Une extra-terrestre prend des hommes en auto-stop pour ensuite les « faire disparaître ». Au cours de son errance, elle fait l’expérience de la vie dans une enveloppe humaine…
« Un film fascinant qui, sous la peau de la science-fiction, interroge le statut de la star Scarlett Johansson et, plus largement, la puissance du cinéma. »
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore, inconsolable suite à une rupture difficile, fait l’acquisition d’un programme ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine intelligente…
« Spike Jonze a inventé un monde dont il est impossible de dire s’il est une utopie ou une dystopie (…). Les souffrances du (plus si) jeune Theodore font la vraie substance de Her. »