Le cinéma allemand sera à l’honneur ces prochains mois à l’Institut de l’image, avec pour commencer une rétrospective Wim Wenders à l’occasion de la ressortie de plusieurs films du plus « amerikanische » des cinéastes d’outre-Rhin. Fils spirituel de Nicholas Ray, mais aussi d’Ozu, Wenders appartient à cette génération (Fassbinder, Herzog, Schlöndorff, etc) qui, dans les années 1960, a su brillamment redonner vie à un cinéma ouest-allemand moribond depuis l’après-guerre. À partir de Paris, Texas en 1983, il devient le cinéaste international que l’on connaît aujourd’hui et s’illustre aussi bien dans le documentaire que dans la fiction.
Suivront en juin la diffusion de la série inédite de Rainer Werner Fassbinder Huit heures ne font pas un jour, dans le cadre du cycle « Un Vent de liberté », puis à l’automne une grande rétrospective consacrée au réalisateur du Secret de Veronika Voss.
Photo ci-dessus : Paris, Texas (1983)