Avec son premier film, qui réinvente le giallo (thriller transalpin rendu populaire au cinéma par les films de Mario Bava) tout en marchant sur les traces d’Hitchcock, Argento rencontre un immense succès en Italie.
Pour débuter l’année 2019 tambour battant, l’Institut de l’image rend hommage à deux grands cinéastes italiens, qui ont en commun d’avoir chacun révolutionné un genre : le giallo (puis le film d’épouvante) pour Dario Argento, et le western pour Sergio Leone. Ces programmations croisées mettront en lumière l’aspect baroque, funèbre et opératique de leurs œuvres respectives, marquées par une prédominance du style et par une certaine démesure dans la forme, qui firent leur succès à tous deux.
Dario Argento a par ailleurs fait ses premiers pas dans le cinéma en co-écrivant Il était une fois dans l’Ouest, avant de tourner son premier film en 1969. Le maestro sera présent à l’Institut de l’image le samedi 12 janvier pour une rencontre exceptionnelle animée par Guy Astic, directeur des éditions Rouge Profond, où vient de paraître l’autobiographie de Dario Argento, « Peur ».
Il sera également le dimanche 13 janvier à 17h à l’Institut Culturel italien de Marseille pour présenter L’Oiseau au plumage de cristal.
Programmation organisée en partenariat avec l’Institut culturel italien de Marseille et les éditions Rouge Profond.
Image en haut de page : Suspiria (Dario Argento, 1977).
Sam Dalmas, un écrivain américain installé à Rome, assiste à l’agression d’une jeune femme. Pris pour cible par le tueur, il mène ses propres investigations…
Avec son premier film, qui réinvente le giallo (thriller transalpin rendu populaire au cinéma par les films de Mario Bava) tout en marchant sur les traces d’Hitchcock, Argento rencontre un immense succès en Italie.
Un reporter et un ancien journaliste devenu aveugle enquêtent sur le meurtre d’un savant, spécialisé dans la recherche génétique et les prédispositions à la violence…
« Le Chat… semble retrouver une structure plus conventionnelle que celle du coup de maître que fut L’Oiseau…. Et pourtant. (…) Car le film construit (…) une sorte de jeu de l’oie métaphysique, un grand huit de la perception imparfaite (…), un parcours où d’illisibles signes sont disséminés. »
Un musicien tue accidentellement un inconnu qui le suivait depuis plusieurs jours. Pris en photo lors du crime par un homme masqué, il va alors être harcelé…
« L’un des films les plus beaux et les plus rares de la première partie de la carrière de Dario Argento. »
Un pianiste de jazz américain installé à Turin assiste un soir au meurtre d’une célèbre parapsychologue, et décide de mener l’enquête en compagnie d’une journaliste…
« La version intégrale des Frissons de l’angoisse, longtemps invisible en France, est plus longue d’environ 30 min. Chez nous le film avait été sévèrement tronqué par le distributeur qui l’avait transformé en petit film d’horreur incohérent. Le montage italien restitue les visions du cinéaste dans toute leur splendeur baroque. »
Projection suivie d’un pot et d’une séance de dédicace du livre « Peur »
Par une nuit d’orage, une jeune américaine arrive à Fribourg pour étudier à la prestigieuse académie de danse. La même nuit, une élève de l’académie est sauvagement assassinée…
Suspiria est l’œuvre phare du cinéma d’Argento, dont le style baroque culmine dans les grands moments de bravoure du film. Un grand classique du cinéma fantastique.
Un célèbre écrivain américain, auteur de romans policiers, est invité à Rome à l’occasion de la sortie de son best-seller, "Ténèbres". C’est alors qu’une série de meurtres est commise dans son entourage. Il décide avec sa secrétaire de mener sa propre enquête…
« L’hyper-réalisme de Ténèbres, sa lumière inspirée par les séries télévisées américaines des années 80 ne font qu’accentuer la cruauté, la froideur et la violence du film. »
Jennifer Corvino arrive en Suisse pour poursuivre ses études dans une école privée. Une nuit, lors d’une crise de somnambulisme, elle assiste au meurtre d’une étudiante. Le lien télépathique qu’elle entretient avec les insectes va-t-elle la conduire au coupable ?
Jennifer Connelly, découverte par Sergio Leone pour Il était une fois en Amérique, trouve ici sa place dans l’univers d’Argento. Une fable horrifique et onirique qui évoque Lewis Carroll et le conte de fées.
Pour remplacer la cantatrice, victime d’un accident, une jeune chanteuse est choisie pour interpréter le rôle de Lady Macbeth dans l’opéra de Verdi, œuvre ayant la réputation de porter malheur. Commence une série de meurtres dans l’entourage de la jeune femme…
Sorti directement en DVD en France, Opéra est pour la première fois visible sur grand écran, dans une version restaurée et non censurée !
"L’Indien", bandit cruel et fou, s’est évadé de prison. Il se prépare à attaquer la banque d’El Paso, la mieux gardée de l’Ouest, avec sa bande. "Le Manchot" et le Colonel Douglas Mortimer, deux chasseurs de primes concurrents, décident de faire équipe pour les arrêter…
Avec cette fausse suite de Pour une poignée de dollars, Leone affirme un style qui va marquer l’histoire du cinéma, et pose les jalons de son œuvre future.
Pendant la guerre de Sécession, trois aventuriers convoitent un coffre plein d’or…
« Modèle d’intelligence, de virtuosité, d’humour et de violence baroque, Le Bon … vient clore magistralement la fameuse "trilogie des dollars". Il est sans doute temps que l’on y reconnaisse un grand moment du cinéma moderne. »
En pleine révolution industrielle, le chemin de fer se développe dans le Grand Ouest. Sur un quai de gare désert, trois hommes armés attendent un voyageur, un énigmatique joueur d’harmonica…
Une œuvre mythique, un chant funèbre, dans une superbe version restaurée. D’après une histoire écrite par Dario Argento et Bernardo Bertolucci.
Juan Miranda rêve depuis longtemps de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde, au Mexique. Il voit en John Mallory, expert en explosifs, le complice idéal…
Un western révolutionnaire lyrique et désenchanté, le dernier réalisé par Leone. Et l’une des plus belles partitions d’Ennio Morricone.
Noodles, un vieux gangster, revient à New York sur les lieux de son enfance. Les souvenirs de ses amis et de son premier amour lui reviennent…
Version longue de l’œuvre ultime de Sergio Leone. Pas seulement un film de gangsters, mais un grand film sur le cinéma, sur le temps perdu, sur la mélancolie.