Un classique (et une rareté) du film gothique, par le réalisateur de Frankenstein, à découvrir dans une superbe copie restaurée.
Séances de rattrapage pour ce film programmé en mars comme "coup de coeur du mois".
Cher public,
comme les autres cinémas de la ville, l’Institut de l’image a rouvert sa salle le 22 juin.
Au programme de cette reprise : quelques séances de rattrapage pour certains films programmés au mois de mars lors de la fermeture, associés à la traditionnelle programmation des "classiques de l’été", qui se poursuivra jusqu’au 31 juillet, sans oublier le Ciné des jeunes.
Parmi ces classiques se croiseront cinéma italien (Les Adolescentes, Guendalina), western pro-indien (Un homme nommé cheval), film érotico-fantastique (Les Lèvres rouges), mais aussi des "monstres sacrés" comme Audrey Hepburn (Voyage à deux) et Terence Stamp (The Hit), et également à partir du 1er juillet une grande rétrospective FORBIDDEN HOLLYWOOD, 10 films inédits réalisés à Hollywood au début des années 1930 avant la censure instaurée par le Code Hays.
Nous fermerons au mois d’août (cette fois pour congés) pour mieux reprendre en septembre avec un hommage à Kirk Douglas, initialement prévu au mois d’avril.
Nous n’éditerons pas de programme papier cet été, et vous invitons par conséquent à consulter notre site, régulièrement mis à jour, mais aussi les réseaux sociaux, ainsi que le site Allociné, et bien sûr la presse régionale (La Provence, La Marseillaise) où figureront quotidiennement nos horaires. N’hésitez pas non plus à en parler autour de vous, le bouche à oreille (même avec masque) reste le moyen de communication le plus efficace !
Nous vous indiquerons sur place les consignes à suivre lors de votre venue, dont celle de laisser un fauteuil d’écart avec vos voisins dans la salle (sauf bien entendu avec les amis qui vous accompagnent ou avec votre famille).
Autre information importante : le port du masque est obligatoire dans l’enceinte de la bibliothèque, donc pour accéder à la salle de cinéma, où vous pourrez l’enlever si vous le souhaitez.
Tous les films sont en copies numériques restaurées.
Alors qu’ils traversent une région isolée du pays de Galles, M. et Mme Waverton et leur ami Philip sont pris dans une terrible tempête. Ils trouvent refuge dans une vieille demeure tenue par Rebecca et son frère Horace, secondés par Morgan, leur étrange majordome muet et défiguré…
Un classique (et une rareté) du film gothique, par le réalisateur de Frankenstein, à découvrir dans une superbe copie restaurée.
Séances de rattrapage pour ce film programmé en mars comme "coup de coeur du mois".
Moscou, 1941. Veronika et Boris sont éperdument amoureux. Mais lorsque l’Allemagne envahit la Russie, Boris s’engage et part sur le front…
Palme d’or au festival de Cannes 1958, le film de Kalatozov est une œuvre d’un lyrisme aussi éblouissant que son interprète principale, Tatiana Samoilova.
Film programmé en mars lors du cycle "Perles rares des cinémas de l’est".
En 1945, la Pologne est déchirée par les luttes impitoyables qui opposent partisans des allemands et des soviétiques. Un jeune homme chargé de tuer un dirigeant communiste prend peu à peu conscience des horreurs de la guerre…
« Révéré par Martin Scorsese, Cendres et diamant raconte non pas la libération de la Pologne du joug nazi mais les luttes post-victoire entre communistes et nationalistes pour prendre le pouvoir, comme une parabole d’une guerre sans fin en miroir de la condition humaine. »
En 1943, en Biélorussie, un jeune villageois déterre le fusil d’un soldat mort et s’engage chez les partisans contre l’envahisseur allemand. Avec l’énergie et l’idéalisme d’un enfant, il plonge dans l’horreur d’un monde qui dépasse les adultes eux-mêmes…
« D’abord élégiaque, lyrique, doté d’une impressionnante puissance visionnaire, le film plonge dans la boue et le feu, l’horreur, et se hisse à la hauteur de Tarkovski. »
Dans un village perdu au coeur de la plaine hongroise, les habitants luttent quotidiennement contre le vent et l’incessante pluie d’automne. Dans la ferme collective démantelée et livrée à l’abandon, les complots vont bon train lorsqu’une rumeur annonce le retour de deux hommes passés pour morts. Bouleversés par cette nouvelle, certains habitants y voient l’arrivée d’un messie, d’autres celle de Satan…
À la demande de plusieurs spectateurs, nous reprogrammons une séance supplémentaire de la 3e partie du film de Belà Tarr, dont la dernière séance n’avait pu avoir lieu au mois de mars (cycle "Perles rares des cinémas de l’est").
Parce que sa générosité et sa charité n’ont pas de limites, le père Nazarin vit dans une misère profonde. Désavoué par l’Église pour avoir protégé une prostituée soupçonnée de meurtre, Nazarin doit fuir, condamné à une longue errance…
« Nazarin est une fable cruelle, où les masques tombent, où les personnages montrent vite leurs pires travers, où les rapports de force, que Buñuel traque dans chaque séquence, se matérialisent dans des affrontements violents. »
À Viareggio, en Toscane, l’été touche à sa fin : Guendalina, jeune adolescente de quinze ans, flirte avec Oberdan, le fils du maître-nageur, sans grande conviction et surtout pour dissiper son ennui. Ses parents milliardaires s’apprêtent, quant à eux, à divorcer…
« Lattuada est surtout un portraitiste de femmes, observant tout à la fois avec délicatesse et une douce concupiscence l’éveil à la sensualité d’adolescentes que sa caméra caresse avec précision et tendresse (Guendalina, Les Adolescentes). Exaltant la beauté d’actrices dont certaines furent révélées par lui (Carla Del Poggio, Silvana Mangano, Jacqueline Sassard, Catherine Spaak, Teresa Ann Savoy, Nastassja Kinski), Lattuada est peut-être l’auteur d’une des œuvres les plus féministes de l’histoire du cinéma. »
Une jeune fille de bonne famille, Francesca, dix-sept ans, se réveille un matin consciente de son attirance pour Enrico, un architecte qui a vingt ans de plus qu’elle. Une attirance qui va hanter cette journée d’été au cours de laquelle la jeune fille, de rencontres en rencontres, va décider de ne pas résister à l’appel de la vie adulte…
« Entrée dans la modernité cinématographique pour son auteur, Les Adolescentes s’inscrit dans un mouvement de rajeunissement qui touche le cinéma européen dans son ensemble. Son héroïne représente la fin des vieilles certitudes et l’entrée dans un monde nouveau détaché des prescriptions anciennes, plus libre sans doute, mais plus désenchanté aussi. »
Joanna et Mark Wallace se sont rencontrés dans le Sud de la France douze ans auparavant. En couple, puis mariés, ils se disputent énormément, à tel point qu’ils pensent à divorcer. Comme tous les deux ans, ils partent en voyage sur la Côte d’Azur, le moment pour eux de se remémorer leurs précédents voyages, leurs bons et mauvais moments dans un kaléidoscope de leurs années de jeunesse…
« Voyage à deux est une leçon de vie doublée d’une leçon de cinéma, à moins que ce ne soit l’inverse. »
Parti chasser dans le Nord-Ouest des États-Unis, John Morgan, un lord anglais, se fait capturer par des Indiens sioux. Il ne doit son salut qu’au chef de la tribu, Yellow Hand, qui décide de l’offrir comme esclave à sa mère. Lassé d’être considéré comme un vulgaire cheval, John tente de s’évader, en vain…
Sorti la même année que Little Big Man d’Arthur Penn, Un homme nommé cheval est une plongée dans la culture indienne et l’un des films-clé du nouveau western des années 70, resté célèbre pour l’impressionnante scène de la cérémonie des « vœux au soleil ».
Valérie et Stefan, immobilisés à Ostende, séjournent dans un vaste hôtel désert en cette morte-saison. Le couple fait alors la connaissance de l’inquiétante comtesse Bathory et de sa protégée Ilona, ténébreuses créatures de la nuit…
Du fantastique au féminin, une comtesse vampire interprétée par la divine Delphine Seyrig, de l’érotisme, de l’ésotérisme, du sang, des larmes et la plage d’Ostende désertée, des images et une partition musicale inoubliable composée par François de Roubaix.
Le gangster Willie Parker coule des jours heureux depuis qu’il a dénoncé ses complices à la police. Il est brusquement arraché à ses occupations lorsqu’il apprend que son ex-associé a engagé un tueur…
« Avant de se faire connaître avec sa trilogie sociale et londonienne (My Beautiful Laundrette, Sammy et Rosie…, Prick up your Ears), Stephen Frears avait signé un polar mystérieux et abstrait (…), plus proche des errances d’Antonioni que de l’Angleterre de Thatcher. »
Dans le Shanghai du siècle dernier, entre l’opium et le mah-jong, les hommes se disputaient les faveurs des courtisanes qu’on appelait les fleurs de Shanghai. Nous suivons les aventures amoureuses de Wang, un haut fonctionnaire qui travaille aux affaires étrangères, partage entre deux courtisanes, Rubis et Jasmin…
Filmé en une succession de plans-séquences, marque de fabrique de Hou Hsiao-hsien, Les Fleurs de Shanghai se découvre comme une suite de tableaux nocturnes à la beauté hypnotique. Tout ici concourt à la perfection formelle : des décors somptueux aux costumes raffinés portés par de magnifiques acteurs et actrices (dont Tony Leung Chiu-Wai, la star de Wong Kar-wai).
Cette rétrospective raconte l’histoire d’une parenthèse enchantée : cinq années dans l’histoire de Hollywood, entre 1929 et 1934, qui constituent plus qu’une période, un genre à part entière du cinéma américain. Juste après la révolution économico‑politique que la crise de 1929 provoque en Amérique, un groupe de cinéastes jouissant d’une liberté morale et esthétique, sans équivalent dans l’histoire du cinéma américain, mettent en scène une vision du monde subversive, novatrice, dont la valeur ultime est la liberté : liberté du langage cinématographique, et liberté — sexuelle, morale, politique — de l’humanité incarnée par des visages nouveaux d’acteurs. Ces cinéastes ont pour nom William A. Wellman, Clarence Brown, William Dieterle, Archie Mayo, Alfred E. Green, Tay Garnett ; et leurs égéries, fer de lance d’un féminisme unique dans l’histoire du cinéma, Jean Harlow, Barbara Stanwyck, Norma Shearer, Joan Blondell, Kay Francis, Joan Crawford, Bette Davis…
La fille d’un avocat tombe amoureuse d’un élégant gangster que son père a défendu avec succès…
Âmes libres explore l’énigme, le sens héroïque du sacrifice, mais aussi l’ambivalence et la noirceur de la relation amoureuse et filiale qui s’est nouée entre une orpheline de mère, magistralement interprétée par Norma Shearer, et son père shakespearien, célèbre avocat issu d’une grande famille patricienne, mais maladivement alcoolique.
Une infirmière tout juste diplômée découvre qu’un praticien laisse mourir les enfants de la famille où elle travaille pour toucher un héritage…
Un magnifique portrait de femme et un brûlot sur l’institution hospitalière, réalisé par le grand William Wellman (Wings, L’Ennemi public…).
Bert et Ann travaillent dans le même hôtel, et deviennent vite un duo d’inséparables arnaqueurs…
Un film de hors-la-loi à "l’intrigue audacieuse et la mise en scène d’une belle liberté. Les années 30 furent une période faste pour Roy Del Ruth, cinéaste peu considéré mais qui, durant cette décennie, réalisa 35 films dont plusieurs méritent grandement d’être revus." (Hélène Frappat)
Vienne. Une baronne adultère s’éprend d’un élégant voleur durant le braquage d’une bijouterie…
Une brillante comédie cynique mêlant haute société, cambriolage et séduction, avec William Powell et Kay Francis, éblouissants.
Une femme ambitieuse séduit son patron marié pour s’élever, par tous les moyens, dans la hiérarchie de la Compagnie Legendre…
Un des films les plus subversifs de l’ère pré-Code, "un manifeste cru, sexuel et brutal à la gloire du pouvoir féminin" (Hélène Frappat), avec la mythique Jean Harlow. Qualifié par une critique de l’époque de "film le plus dépravé jamais sorti d’Hollywood".
En Indochine, le triangle amoureux entre le directeur d’une plantation, l’épouse de son ami et une aimable prostituée au charme magnétique…
Un grand drame érotique et exotique avec Clark Gable, Jean Harlow et Mary Astor, l’actrice du Faucon maltais.
New York. Un directeur de grand magasin tyrannique et abusif engage Madeline en échange d’une nuit avec elle…
Un film impertinent sur le capitalisme triomphant, entre dénonciation et humour.
Chandra, un escroc passant pour un guérisseur aux produits miraculeux, parcourt les foires du pays avec son complice…
Une comédie et romance mordante, portrait d’une Amérique plongée dans la Grande Dépression.
Ignoblement prostituée par son père, Lily Powers (Barbara Stanwyck) part à New York. Elle gravit les échelons d’une banque, utilisant les hommes comme marchepied…
Un très grand film provocateur, qui choqua l’Amérique.
Alison Drake dirige fermement l’entreprise héritée de son père. Elle s’éprend d’un inconnu, qui s’avère avoir pour mission de sauver son entreprise en faillite…
Un film étonnant dont la liberté de ton laisse poindre une critique du capitalisme.
"La plupart des femmes dissimulent leurs désirs… voici l’histoire d’une femme qui en fait ouvertement étalage ! Female montre comment les femmes font la chasse aux hommes." (Bande-annonce de l’époque)