Un classique du merveilleux et de la comédie musicale, programmé au Ciné des jeunes. Quelques séances supplémentaires en vostf pour les fans de Judy Garland et de l’homme en fer blanc !
Pour cette deuxième partie du cycle « Évasions », l’Asie est à l’honneur à travers les cinémas hongkongais et japonais, avec notamment la réédition-événement de la trilogie des Musashi d’Hiroshi Inagaki, classiques du film de sabre japonais, La Vengeance d’un acteur (où se croisent cinéma et théâtre kabuki), ou Le Soupir des vagues, un nouvel inédit de Kôji Fukada. Côté Hong-Kong, deux grands cinéastes complèteront cet été asiatique : Tsui Hark avec Le Festin chinois, où cuisine et arts martiaux se marient de façon spectaculaire, et Wong Kar-wai avec In the Mood for Love, évasion mélancolique.
Un autre continent, l’Afrique, sera représenté avec Le Mandat du cinéaste sénégalais Ousmane Sembène associé à un documentaire sur le « père du cinéma Africain ».
Sans oublier quelques grands classiques du cinéma de la fuite, du rêve, ou de l’évasion : la comédie de Lubitsch Le ciel peut attendre, le chef-d’œuvre du néo-réalisme italien Stromboli, celui de la Nouvelle Vague française À Bout de souffle (en copies restaurées), Le Magicien d’Oz (programmé en vf pour le Ciné des jeunes, mais avec quelques séances supplémentaires en vo pour les plus grands), et enfin une œuvre onirique de Marcel Carné qui nous permettra peut-être de trouver « la clef des songes ».
Image en haut de page : La Vengeance d’un acteur (Kon Ichikawa, 1963)
Jusqu’à la fin de notre cycle Évasions#2 le 31 juillet, la jauge de la salle Armand Lunel sera limitée à 49 personnes afin de vous éviter la présentation du pass sanitaire (rassurez-vous les réservations ne seront pas nécessaires). Le masque reste obligatoire dans la salle.
Une exception : la séance du Ciné des jeunes du 28 juillet à 14h30 (Fantastic Mr Fox). En raison de la présence de centres aérés, donc d’un public plus nombreux, le pass sanitaire sera demandé à toute personne de plus de 18 ans pour cette séance uniquement.
Le cinéma sera ensuite fermé au mois d’août pour congés, nous vous tiendrons au courant des dispositions qui seront prises à la rentrée, pour la reprise de nos projections.
Dorothy vit avec son oncle et sa tante dans leur ferme du Kansas. Une nuit, elle est emportée par une tornade qui l’emmène jusqu’au pays d’Oz, où elle doit se mettre en quête du Magicien qui pourra la ramener chez elle. Mais la méchante sorcière de l’ouest ne l’entend pas ainsi…
Un classique du merveilleux et de la comédie musicale, programmé au Ciné des jeunes. Quelques séances supplémentaires en vostf pour les fans de Judy Garland et de l’homme en fer blanc !
Henry Van Cleve, un homme qui aimait un peu trop les femmes, se présente spontanément à la porte de l’enfer le jour de sa mort, convaincu que le paradis lui sera refusé. Lucifer, très affable, l’accueille, et ensemble, ils remontent le cours de l’existence du séducteur pour décider s’il est vraiment indigne du paradis…
« L’examen d’une vie, ses bonheurs, ses manques, ses pertes. Sublime de bout en bout. »
Assignée dans un camp de réfugiés, Karin, une jeune Lituanienne, ne peut quitter l’Italie de l’après-guerre. Dans ces moments difficiles, elle accepte d’épouser Antonio, jeune pêcheur de l’île volcanique de Stromboli. Mais la vie sur l’île devient rapidement un enfer pour elle…
« Le cinéaste observe, à travers les épreuves de cette femme, et dans les moindres frémissements de son visage, le cheminement d’une grâce qui, aux cimes du désespoir, l’instruit de la terrible beauté de l’existence. »
Michel a volé par amour. Dans sa prison, il songe à Juliette, la jeune fille qu’il aime et qui, probablement l’a oublié. Au cours de sa rêverie, une lumière inconnue envahit sa cellule et il est entrainé vers un village de rêve dont les habitants semblent avoir perdu la mémoire. Juliette, elle, est retenue par un mystérieux châtelain, fort jaloux, qu’elle doit épouser…
« Une oeuvre d’une poésie aussi pure et aussi vraie que l’était celle des Visiteurs du soir, du même Carné. »
Japon, 1600. Jeune homme fruste rejeté par les siens, Takezo rêve de devenir samouraï pour recueillir gloire et honneurs. Avec son ami Matahachi, il part au combat mais se retrouve rapidement du côté des vaincus…
Produite par la célèbre compagnie Toho, la trilogie Musashi a contribué à faire connaître le cinéma japonais à travers le monde. Oscar du meilleur film étranger en 1956, Musashi a également permis à Toshirô Mifune de confirmer son statut de star internationale. Inspirée de la vie de Miyamoto Musashi, samouraï et philosophe ayant réellement existé, la trilogie représente le meilleur du cinéma d’aventure des grands studios nippons de l’époque.
Devenu un samouraï particulièrement doué, Takezo – rebaptisé Musashi – remporte tous ses combats mais chacune de ses victoires lui attire davantage de haine et de défis. Il ne parvient plus à contrôler le mécanisme de violence qu’il a lui-même déclenché…
« Cette saga se dévore comme les grands feuilletons des quotidiens au début du siècle, n’ayant peur ni des clichés ni des enluminures. À chaque film-étape, le souffle de l’épique se fait plus puissant, accompagnant les turpitudes croissantes d’un héros ne connaissant que deux facettes : l’exaltation du combat et une certaine désespérance face aux lois de l’humanité, bien plus complexes que celle du sabre. »
Miraculeusement réchappé d’un combat à quatre-vingt contre un, Musashi renonce à se battre. Son ennemi acharné le défie. Musashi part méditer une année durant dans un endroit secret, car il sait que ce combat sera le dernier…
« J’ai rencontré les plus grands sabreurs du Japon et survécu à plus de soixante duels. Puis je me suis mis à réfléchir sur ma vie. »
Michel Poiccard vole une voiture à Marseille et prend la route pour Paris. Arrêté par un motard, il lui tire dessus avec un revolver trouvé dans la voiture… Arrivé à Paris, il se met à la recherche d’une fille, Patricia, qui vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées…
« C’est tout sauf une histoire. C’est une série noire. C’est une série B. C’est une question de vie ou de mort. C’est le cinéma qui sort de ses gonds. C’est Paris, 1959. C’est Michel Poiccard. C’est Jean-Luc Godard. »
Yukinojo, célèbre acteur de kabuki, vient jouer à Edo avec sa troupe. Un soir, sur scène, il reconnaît dans le public les trois hommes qui ont provoqué la ruine et le suicide de ses parents. À l’époque, il avait alors juré de les venger coûte que coûte…
« La Vengeance d’un acteur est un film en tous points fascinant, un drame somptueusement filmé aux accents shakespeariens empli de zones d’ombres et de coups de sabre étincelants, d’étreintes et de bruits feutrés, de bruit et de fureur contenus. »
Le jour où le facteur apporte à Ibrahima Dieng un mandat de 25 000 francs CFA de la part de son neveu, immigré à Paris, Ibrahima se montre généreux. Dans le quartier la nouvelle se répand et il aide sa famille et ses voisins, mais sans carte d’identité la poste refuse de lui remettre l’argent…
« Le vrai sujet du Mandat, ce ne sont pas seulement les malheurs du héros. C’est la naissance d’une bourgeoisie africaine […]. En réalité, le problème soulevé par le film est politique. Il n’y a plus de Noirs et de Blancs, le problème se pose au niveau de la classe. »
Documentaire retraçant l’histoire incroyable du père du cinéma africain, le cinéaste autodidacte sénégalais Sembène, qui s’est battu envers et contre tous pour donner une voix aux Africains.
Pour prolonger le cycle « Black Films Matter » (octobre 2020).
Afin de pouvoir émigrer au Canada, un jeune mafieux hongkongais doit obtenir un diplôme de cuisinier. C’est ainsi qu’il atterrit dans un grand restaurant qui s’apprête à disputer un tournoi culinaire…
« Le festin tant attendu est un festival de couleurs, d’acrobaties, de ruses et de coups de théâtre, au cours duquel la patte d’ours, la trompe d’éléphant ou la cervelle de singe (sujet d’un ultime gag) seront l’objet de l’inventivité délirante et raffinée des cuisiniers, et du réalisateur, qui fait rimer les couleurs et les plans avec une virtuosité souvent éblouissante. »
Hong Kong, 1962. Mme Chan loue une chambre chez Mme Suen. Le même jour et sur le même palier, s’installe M. Chow. Leurs conjoints sont souvent absents. Un jour, M. Chow et Mme Chan découvrent que leurs époux sont amants…
Pour fêter les vingt ans du film de Wong Kar-wai, projeté au Festival de Cannes dans cette version restaurée, et pour retrouver l’alchimie du couple formé par Tony Leung et Maggie Cheung.
En quête de ses racines, Sachiko rend visite à sa famille japonaise installée à Sumatra. Tout le monde ici essaye de se reconstruire après le tsunami qui a ravagé l’île il y a dix ans. À son arrivée, Sachiko apprend qu’un homme mystérieux a été retrouvé sur la plage, vivant…
Après Hospitalité au mois de juin, un autre film inédit de Kôji Fukada, le réalisateur d’Harmonium et de L’Infirmière.