En 1953, Kinuyo Tanaka, l’une des grandes vedettes du cinéma japonais, décide de passer derrière la caméra, devenant la première femme cinéaste d’après-guerre. Malgré les embûches, l’actrice put diriger six films pour différents studios : Lettre d’amour, mélodrame autour d’un amour perdu, La lune s’est levée, comédie du sentiment amoureux « à la Ozu », Maternité éternelle, parcours sensible d’une femme debout dans la tourmente, La Princesse errante, fresque spectaculaire tirée d’une histoire vraie, La Nuit des femmes, récit du retour à la vie d’une jeune prostituée, et Mademoiselle Ogin, flamboyante odyssée amoureuse en costume, sont autant d’inoubliables portraits de femmes qui témoignent d’une voix singulière dans la grande histoire du cinéma japonais classique.