Connu pour être le premier film sonore et parlant, Le Chanteur de jazz est resté longtemps invisible avant d’être restauré par Warner. Avec ce film, le studio (jusqu’alors le plus pauvre d’Hollywood) impose le parlant et prend son essor.

Présenté par Louis Duroch, président d’Aixtraswing, et directeur du festival Spirit of Swing, qui évoquera les pratiques racistes de l’industrie cinématographique comme celle des coupes de scènes contenant des acteurs noirs ou le "black face", mercredi 7 juin à 20h

« Les chorégraphies, rivalisant d’inventions, sont du fameux Busby Berkeley qui ira jusqu’à revendiquer la totale paternité du film. Mais surtout, contre toute attente, ce revival du «  musical  » devait sauver de la banqueroute la Warner, qui, comme les autres grosses compagnies, subissait le contrecoup de la crise de 1929. »

Film programmé pour le Ciné des jeunes mercredi 14 juin à 10h30 et 14h30 (v. page "ciné des jeunes")

L’une des œuvres les plus mythiques produites par la Warner, que dire de plus ? Trois oscars en 1944 pour ce film signé par l’un des réalisateurs les plus importants du studio, Michael Curtiz (plus de 80 films réalisés chez Warner).

Sorti peu de temps après la mort de James Dean dans un accident de voiture, La Fureur de vivre consacre la gloire récente de la jeune star et en fait une icône.

Un road-movie au féminin, et une œuvre méconnue par l’auteur du Parrain et d’Apocalypse Now.

Dans Orange Mécanique Kubrick livre une vision désenchantée et baroque de l’humanité, dont la violence a fait scandale, tant en Angleterre où le film fut retiré de l’affiche à la demande de Kubrick lui-même, qu’aux États-Unis où il fut classé X.

Mardi 20 juin à 19h30, présenté par Adrien Dénouette (critique de cinéma) dans le cadre du cycle "Censure et autocensure au cinéma : cachez ce film que je ne saurais voir" en partenariat avec les Écrans du sud