Avec la participation de Ghassan Salhab et Antoine Atallah, vendredi 11 octobre à 14h
LES RENCONTRES D’IMAGE DE VILLE :
UN CINÉASTE - UN ARCHITECTE / DIALOGUE
Ghassan Salhab - Antoine Atallah : Voir Beyrouth
11-13 octobre 2024, à l’École Supérieure d’art d’Aix-en-Provence
À l’occasion de l’édition 2024 de la Biennale d’art et de culture d’Aix-en-Provence et dans le cadre de la programmation spéciale consacrée au Liban, les Rencontres d’Image de ville accueillent le cinéaste Ghassan Salhab et l’architecte-urbaniste Antoine Atallah pour un dialogue inédit consacré à la ville de Beyrouth.
Composée avec la contribution de Ghassan Salhab et Antoine Atallah et avec le concours d’Aflam (Marseille), la programmation réunira projections-débats, tables-rondes et rencontres accompagnées par le cinéaste et l’architecte, comme l’an dernier à l’amphithéâtre de l’École d’art d’Aix-en-Provence.
Trente ans après une guerre civile qui l’a dévastée et avec des conflits et destructions qui n’ont jamais cessé, comment lire l’identité d’une ville ? Passant des ruines aux immeubles ultra modernes, voyageant à travers l’histoire de la ville grâce à de riches archives, Nadim Mishlawi et ses amis architectes et photographes saisissent les moments d’un lieu pris entre l’être et le disparaître.
Avec la participation de Ghassan Salhab et Antoine Atallah, vendredi 11 octobre à 14h
Après la bataille de Kfar Chouba au Liban, en janvier 1975, Larbi Nasri, un jeune journaliste algérien, est pris dans le tourbillon des événements qui précèdent la guerre civile. Il assiste à la construction du mythe de Nahla, une chanteuse adulée par la population arabe. Un jour Nahla perd sa voix sur scène. L’atmosphère de crise qui règne autour d’elle, gagne comme une infection. Larbi, fasciné, perd pied et s’enlise…
Le film de Farouk Beloufa a été unanimement salué par la critique internationale dès sa sortie et il est resté comme une référence cinématographique incontournable du monde arabe.
Avec la participation de Ghassan Salhab et Antoine Atallah, vendredi 11 octobre à 17h
Cinq personnages – deux femmes et trois hommes –, cinq trajectoires et autant de fragments de vies dans le Beyrouth de l’après guerre civile. C’est peu dire que, dans le prolongement de son premier film, Beyrouth fantôme, la ville est ici le personnage principal. Une ville otage de son passé mais qui voudrait tout oublier.
En présence du réalisateur, avec la participation d’Antoine Atallah, vendredi 11 octobre à 20h30
Une composition d’images panoramiques prises depuis son centre-ville en 1870, 1910 et 1952, annotées des lieux qui constituaient la ville à ces différentes périodes, retrace l’histoire de Beyrouth. Elles témoignent des périodes successives d’une capitale en perpétuel changement, au gré de grandes fluctuations culturelles, sociales, économiques et (géo)-politiques. Elles révèlent une “Ville Fantôme” illustrant crûment tout ce qui fut perdu pendant et après la guerre civile. Une carte dessine enfin la manière dont le centre ville changea temporairement de visage lors de la Révolution du 17 octobre 2019.
Suivie d’un échange entre Ghassan Salhab et
Antoine Atallah
Beyrouth est-elle en devenir, ou stagne-t-elle,
s’enlise-t-elle dans un improbable présent, entre
donc différentes formes de nostalgie ou amertumes,
et une quasi impossible projection ? Que
signifie voir cette ville, alors qu’elle se tient
entre le visible et l’invisible, entre les traces et
une volonté d’effacement de ces traces ?
À partir de photographies, d’images animées et de plans de la ville, Ghassan Halwani tente de retrouver les traces des disparus de la guerre civile libanaise (1975-1990). Une recherche aussi méticuleuse que poétique, sous les décombres de la mémoire.
Avec la participation de Ghassan Salhab et Antoine Atallah, samedi 12 octobre à 17h (précédé de (Posthume) de Ghassan Salhab (essai vidéo / 2006, 27 min)
Chaque jour, Beyrouth se réveille avec une nouvelle victime qui semble être l’œuvre d’un tueur en série : les cadavres, vidés de leur sang, présentent en effet tous la même morsure au cou. Dans le même temps, Khalil, médecin légiste, est victime d’une étrange agression qui lui laisse une forte fièvre. En proie à d’étranges malaises, il se découvre des symptômes qui vont bouleverser sa vie…
En présence du réalisateur, avec la participation d’Antoine Atallah, samedi 12 octobre à 20h
Contretemps est en quelque sorte un carnet de bord, une chronologie qui commence peu de jours avant le soulèvement au Liban en octobre 2019, qui prend corps avec, l’accompagne, s’essouffle avec la pandémie, tente de s’échapper vers les montagnes, se heurte à la perte, au deuil, jusqu’à l’automne 2023 et l’horreur à Gaza. Témoin jusqu’au bout, intimement et collectivement à la fois.
En présence du réalisateur, avec la participation d’Antoine Atallah, dimanche 13 octobre à 14h