Huang Xi, collaboratrice de Hou Hsiao-hsien, signe un film élégant et rêveur. Missing Johnny est un superbe portrait de Taipei et des âmes anonymes qui vivent à l’ombre des tumultes de la ville.

À 18h30
Immersion dans l’histoire de Taïwan et de sa poésie, images et vidéos sur grand écran
Quelques poésies et de nombreux chants Puyuma, Amis et Atayal en langues taïwanaise et aborigènes dis ou chantés de Taïwan (en différé sur grand écran) – Lecture en français par les poétesses Yannick Resch - Professeure à l’IEP d’Aix-en-Provence et biographe, et E. Guyon Spennato - expert assermentée de langue chinoise, traductrice des poèmes de Lin Lu, Chen Hsiu-chen, Yang Chi-chu, Lee Kuei-shien, Sanpuy, Suming, Sauljaljui, O-kai…, à partir de leur version en mandarin (entrée libre).
+ cocktail dînatoire

En partenariat avec le Bureau de représentation de Taipei en France (bureau d’Aix-en-Provence) et la Fondation St John Perse.

Ceux ou celles qui, comme moi, sont nés outre-mer n’ont peu ou pas de support à leur imaginaire. On ne leur offre que du silence à des questions sans réponses. Le colonialisme. Le cours du temps. L’impossible transmission. Dans ce film le Cambodge de ma mère me sert de réflexion…

Ce documentaire de création s’appuie sur les recherches de Nguyen Phuong Ngoc, traductrice du roman « La Belle d’occident » écrit par Huỳnh Thị Bảo Hòa en 1927, et qui raconte une histoire d’amour entre une Française et un Indochinois durant la grande guerre, en 1917. Comme précisé dans sa préface, ce roman s’inspire d’une histoire vraie. Il devient donc une source de pistes à creuser, alors qu’il en existe peu, pour tenter de mieux comprendre ce qu’il s’est passé à cette période dans les échanges entre la France et l’Indochine d’un point de vue humain.

En présence de Natacha Cyrulnik et de Nguyen Phuong Ngoc

En partenariat avec l’ESAAIX dans le cadre des "mardi visions" (entrée libre)

Les amoureux du cinéma japonais retrouveront dans cette adaptation du roman de Mishima la beauté de l’architecture du fameux Pavillon d’or de Kyoto, filmé dans un époustouflant Cinémascope noir et blanc, et plongeront dans le Japon d’après-guerre à travers ce fait historique réinventé par le roman puis par le film.

Essai documentaire sur le massif du Mont-Blanc réalisé en collaboration avec des guides de haute montagne et des géomorphologues dans un contexte de changement climatique brutal : fonte des glaciers, dégel du permafrost, augmentation des éboulements rocheux. Trois "dialogues - lectures de terrain" associés aux images de gestes et de corps composent des récits sensibles et subjectifs.

En présence de Camille Llobet, avec la participation de Jean-Paul Bouquier du Club Alpin Français d’Aix-en-Provence et Linda Sanchez, artiste et enseignante à l’ESAAIX

En partenariat avec Image de ville

 La Rue des hêtres / L’Atelier de Nicolas Mémain (2023) 16 min
 Peut-être là / L’Atelier de Jean Laube (2022) 9 min
 Du Mauvais cinéma / Patrick Saytour (2023) 17 min
 La Montagne des nuées / L’Atelier de Raphaëlle (2018) 9 min

En présence de Raphaëlle Paupert-Borne et Jean-François Neplaz

En partenariat avec l’ESAAIX

Suivi d’un débat avec Jean-Marie Montangerand et Ivry Serres, architecte et président de la Maison de l’architecture et de la ville PACA

En partenariat avec Image de ville et avec la Maison de l’architecture et de la ville PACA et la Société des architectes

« Cristalliser l’horreur. Faire un sonnet de Pétrarque sur un sujet de Lautréamont. Un film suave et atroce (…) Le message simplifié du film est le suivant : la société, toute société, dévore ses enfants obéissants aussi bien que ses enfants désobéissants. Les enfants doivent être obéissants, un point c’est tout. »

L’Institut de l’image participe à la fête du court métrage avec un programme de 6 films qui vont titiller vos zygomatiques :

Green Light (Fr., 2024) de Béranger Barry / Allez ma fille (Fr., 2023) de Chloé Jouannet / Les Effaceurs (Fr., 2024) de Frédérick Vin / Piscine Pro (Canada, 2022) de Alec Pronovost / Nous les singes (Fr., 2023) de Clarence Larrivoire / Extras (Canada, 2024) de Marc-Antoine Lemire

En partenariat avec le Festival Tous Courts

 20h
Blue Velvet (USA, 1987) 2h
Réal. David Lynch
Int. Kyle MacLachlan, Isabella Rossellini, Laura Dern, Dennis Hopper…
Jeffrey, un jeune homme sans histoires, vit dans un lotissement de la petite ville de Lumberton. La découverte fortuite d’une oreille coupée dans un terrain vague va lui ouvrir les portes d’un monde obscur et fascinant…
En hommage à David Lynch, le plus grand cinéaste de l’étrange.

 22h30
Réalité (Fr., 2015) 1h35
Réal. Quentin Dupieux
Int. Alain Chabat, Jonathan Lambert, Élodie Bouchez…
Jason Tantra, un cameraman placide, rêve de réaliser son premier film d’horreur. Bob Marshall, un riche producteur, accepte de financer son film à une seule condition : Jason a 48 heures pour trouver le meilleur gémissement de l’histoire du cinéma…
Bizarre, étrange, incongru, absurde, déroutant… les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le cinéma aux accents surréalistes de Quentin Dupieux. Faites votre choix.

House – Hausu (Japon, 1977) 1h27
Réal. Nobuhiko Ôbayashi
Int. Kimiko Ikegami, Yoko Minamida…
Une lycéenne rend visite à sa tante malade en compagnie de six amies. Isolées dans une grande demeure perdue au milieu de nulle part, les jeunes filles assistent à d’inquiétants événements surnaturels une fois la nuit tombée…
Le film le plus fou jamais réalisé ?

Le Tombeur de ces dames – The Ladies Man (USA, 1961) 1h35
Réal. Jerry Lewis
Int. Jerry Lewis, Helen Traubel, Kathleen Freeman…
Fraîchement diplômé, Herbert Heebert découvre que sa fiancée le trompe. Décidé à mener une vie de célibataire, il se retrouve suite à un malentendu engagé comme homme à tout faire dans une pension de jeunes filles…
Une comédie de Jerry Lewis a toujours quelque chose d’intrinsèquement étrange et décalé. Un humour qui ne ressemble à nul autre, en tout cas.

La Montagne sacrée – The Holy Mountain (USA/Mex., 1973) 1h54
Réal. Alejandro Jodorowsky
Int. Alejandro Jodorowsky, Horacio Salinas, Ramona Saunders…
Après une série de procès et de tribulations, un voleur vagabond rencontre un maître spirituel qui lui présente sept personnages riches et puissants, représentant une planète du système solaire. Ensemble ils entreprennent un pèlerinage vers la Montagne Sacrée afin d’en déloger les dieux qui y demeurent et atteindre l’immortalité…
Un trip hallucinatoire pour clore cette étrange nuit.

Tarif : 17 € (étudiants AMU 10 €)
Tarifs habituels pour un seul film (séances de 20 h et 22h30, plus de caisse ensuite)

Café, sandwichs et animations toute la nuit, croissants au petit-déjeuner

Les Ambassadeurs jeunes du cinéma.
Ce programme du CNC a pour objectif de renforcer la cinéphilie des jeunes générations et de favoriser les échanges entre jeunes autour du 7e art.

C’est le film d’un marcheur solitaire remontant Durance jusqu’à sa source , dans une fin de monde, vidé de toute présence humaine mais qui capte les signes de celui qui renaît.
L’industrialisation a contraint, endigué, détourné, vidé cette rivière sauvage en rompant les flux, isolant et enfermant les paysages entre canaux, barrages, digues et épis stoppant la circulation des sédiments, des alevins, des végétaux, des histoires colportées, par une artificialisation sans retenue et un détournement du vivant.
Solastalgie, certainement ; mais aussi un désir de tisser un film qui ouvre vers des futurs impensés.

Suivi d’une rencontre avec François Lejault

En partenariat avec l’association Sextius Demain (entrée libre)

De la France au Mexique, Du Fil à la Trame est un documentaire qui s’interroge sur la façon dont les artistes contemporains se réapproprient la tapisserie. Ce projet a été développé à Paris en 2020, dans le cadre de la résidence de Julien Devaux à travers le programme de l’Institut français à la Cité internationale des arts.

En partenariat avec l’ESAAIX dans le cadre des « Mardi visions » (entrée libre)

"La grossesse d’Agnès Varda, enceinte de leur fils Mathieu, et l’envie de réunir à l’écran le couple formé à la ville par Marcello Mastroianni et Catherine Deneuve (elle aussi enceinte au moment du tournage) donnent à Jacques Demy l’idée de cette fantaisie qui jette un regard masculin sur l’apparition des revendications féministes dans la société française."