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MAX OPHULS

du 5 décembre au 29 décembre

Né en Allemagne, venu du théâtre, Max Ophuls débute au cinéma à l’aube du parlant. Il signe plusieurs mélodrames stylisés en Allemagne et en France dans les années 1930 puis s’exile à Hollywood. Là, il réalise des films tout aussi personnels (Lettre d’une inconnue), qui tranchent par leur secrète inspiration « Mitteleuropa » avec la tradition hollywoodienne. À son retour en France, il signe d’authentiques chefs-d’œuvre : La Ronde, Le Plaisir, Madame de… et Lola Montès, son dernier film ainsi que son premier en couleurs. Au-delà de la diversité des genres abordés, il a imposé un style raffiné d’une élégance folle, un génie de l’arabesque formelle au service de sensibles portraits de femmes.

Image ci-dessus : La Ronde (1950)

Projections à l’amphithéâtre de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence Félix Ciccolini
57, rue Émile Tavan
13100 Aix-en-Provence
Max Ophuls
  • SANS LENDEMAIN

    (Fr., 1939) 1h22
    Réal. Max Ophuls
    Int. Edwige Feuillère, Georges Rigaud, Daniel Lecourtois…

    Evelyne, une jeune femme tombée dans la déchéance après avoir vécu dans l’opulence, exerce le métier d’entraîneuse pour nourrir son petit garçon. Georges, un canadien qu’elle a connu autrefois, la retrouve. Leur amour est intact, et Evelyne ne peut se résoudre à lui dire la vérité…

    « À partir d’une intrigue qui aurait pu donner naissance à un mélo sordide, Ophuls dresse un portrait de femme d’une sophistication exceptionnelle. Chez Ophuls le désespoir se pare toujours d’une grande élégance à la fois morale et esthétique. »

    Olivier Père, Arte
    Sans lendemain

    Séances

    • jeudi 5 décembre à 20h00
    • samedi 7 décembre à 14h30
    • samedi 14 décembre à 16h45
    • vendredi 20 décembre à 14h00
    • dimanche 22 décembre à 16h45
    • jeudi 26 décembre à 18h30
  • LETTRE D'UNE INCONNUE

    Letter from an Unknown Woman (USA, 1948) 1h26
    Réal. Max Ophuls
    Int. Joan Fontaine, Louis Jourdan, Mady Christian…

    Vienne, 1900. Quelques heures avant l’aube et sur le point d’affronter en duel un adversaire, un mari trompé, Stefan reçoit une longue missive d’une inconnue. Démarre alors en flashback le récit émouvant et douloureux de la passion d’une femme pour un homme à son insu…

    Deuxième film de Max Ophuls tourné lors de son exil aux États-Unis, Lettre d’une inconnue est une adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig. Admirablement interprété par Joan Fontaine et Louis Jourdan, ce chef-d’œuvre mélancolique décrit comme nul autre les tourments de la passion amoureuse dans une Vienne fantasmatique.

    Lettre d'une inconnue

    Séances

    • jeudi 5 décembre à 16h00
    • samedi 7 décembre à 20h30
    • jeudi 12 décembre à 16h00
    • samedi 14 décembre à 18h35
    • vendredi 20 décembre à 18h10
    • dimanche 29 décembre à 14h30
  • LA RONDE

    (Fr., 1950) 1h33
    Réal. Max Ophuls
    Int. Anton Walbrook, Simone Signoret, Serge Reggiani, Simone Simon, Gérard Philipe…

    Un narrateur, le « meneur de jeu », présente une série d’histoires tournant autour de rencontres amoureuses ou « galantes ». La « ronde » passe de la prostituée au soldat, du soldat à la femme de chambre, de la femme de chambre au fils de famille, et ainsi de suite…

    Premier film français de Max Ophuls après son retour des États-Unis en 1950, adaptation libre d’une pièce d’Arthur Schnitzler jugée « pornographique » à sa sortie, La Ronde est une réflexion désenchantée sur la vacuité du sentiment amoureux face au plaisir charnel.

    La Ronde

    Séances

    • vendredi 6 décembre à 14h00
    • samedi 7 décembre à 18h30
    • jeudi 12 décembre à 20h30
    • jeudi 19 décembre à 16h15
    • samedi 21 décembre à 16h40
    • samedi 28 décembre à 14h30
  • LE PLAISIR

    (Fr., 1952) 1h37
    Réal. Max Ophuls
    Int. Madeleine Renaud, Danielle Darrieux, Jean Gabin, Daniel Gélin, Simone Simon…

    Le Plaisir adapte trois nouvelles de Guy de Maupassant, prétexte à une exploration des thèmes de l’amour, du plaisir mais aussi de la mort et du désespoir…

    « Le plaisir chez Ophuls, c’est d’abord celui de filmer, avec cette exubérante virtuosité qui rebutait quelque peu les critiques de l’époque. Il fallut la ténacité d’un Truffaut pour porter aux nues son cinéaste de chevet, qui signe là le second film de son tardif retour en France. L’histoire a donné raison aux critiques des Cahiers du Cinéma, en imposant Ophuls, au même titre que Renoir et Rossellini, comme un maître d’exception. »

    Estelle Bayon, Critikat
    Le Plaisir

    Séances

    • jeudi 5 décembre à 14h00
    • dimanche 8 décembre à 14h30
    • vendredi 13 décembre à 17h00
    • samedi 14 décembre à 20h30
    • samedi 21 décembre à 18h30
    • vendredi 27 décembre à 14h30
    • samedi 28 décembre à 16h30
  • MADAME DE...

    (Fr./It., 1953) 1h45
    Réal. Max Ophuls
    Int. Danielle Darrieux, Charles Boyer, Vittorio De Sica…

    Afin de payer une dette de jeu, Madame de… vend les boucles d’oreilles que son mari lui a offertes, et feint de les avoir perdues. Les bijoux, changeant de mains à de multiples reprises, provoquent une série de conflits et de quiproquos dramatiques…

    « Avant-dernier long-métrage de Max Ophuls, Madame de… est le dernier film que le cinéaste tourne avec sa muse, Danielle Darrieux. (…) Classique et avant-gardiste, grave et élégant, Madame de… est un incontestable chef d’œuvre sur le sentiment d’être "perdue dans un univers qui ne finit pas d’être". »

    Estelle Bayon, Critikat
    Madame de...

    Séances

    • vendredi 6 décembre à 16h00
    • samedi 14 décembre à 14h30
    • vendredi 20 décembre à 20h00
    • dimanche 22 décembre à 14h30
    • jeudi 26 décembre à 16h15
    • samedi 28 décembre à 20h30
  • LOLA MONTÈS

    (Fr./RFA, 1955) 1h54
    Réal. Max Ophuls
    Int. Martine Carol, Peter Ustinov, Anton Walbrook…

    À la Nouvelle-Orléans, au milieu du XIXe siècle, un cirque gigantesque donne en représentation la vie scandaleuse de Lola Montès, alias comtesse de Landsfeld…

    Le dernier long métrage d’Ophuls, boudé par le public et retravaillé par ses producteurs avant d’être réhabilité par des cinéastes comme Cocteau, Godard ou Tati. Trouvailles visuelles, fulgurances de mise en scène et explosion de couleurs composent une œuvre foisonnante d’inventivité, parabole tragique sur une héroïne devenue monstre de foire (Cinémathèque française).

    Lola Montès

    Séances

    • vendredi 6 décembre à 18h15
    • dimanche 8 décembre à 16h40
    • vendredi 13 décembre à 14h30
    • jeudi 19 décembre à 14h00
    • samedi 21 décembre à 20h30
    • vendredi 27 décembre à 19h30
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