L’Institut de l’image ouvre l’année 2025 avec l’un des plus grands noms du cinéma italien, Luchino Visconti, dont l’œuvre est enfin à redécouvrir dans de magnifiques copies restaurées.
« Hanté par la mort, oui mais vivant et vibrant – le contraire de l’académisme désuet des films à costumes, auquel une approche superficielle voudrait le reléguer –, le cinéma de Luchino Visconti n’aura cessé de constater les débris d’un monde qui s’écroule, comme si filmer, pour lui, c’était évoluer sur un champ de ruines. « Trop tard ! », répète Farley Granger dans Senso. Trop tard aussi pour le prince Salina. Son temps, et avec lui celui des guépards, des lions et des nobles élégances, est désormais compté. Le corps voluptueux de Claudia Cardinale ne lui sera offert que le temps d’une valse. Mélancolie proustienne et regard nostalgique, dont La Porte du Paradis de Cimino, Le Parrain de Coppola et Il était une fois en Amérique de Leone, sauront se souvenir. » (Nathalie Dray, Les Inrockuptibles)
Image en haut de page : Ludwig (1973)
Projections à l’amphithéâtre de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence Félix Ciccolini
57, rue Émile Tavan
13100 Aix-en-Provence